La commission européenne aimerait imposer à la plupart des fonds, un volume minimum de liquidités, afin de prévenir un déséquilibre sur le secteur financier international.
Les nouvelles dispositions de Bruxelles
Hier, Bruxelles a publié un rapport sur les nouvelles règles de surveillance des fonds monétaires. Ces nouvelles dispositions viennent en amélioration à la règlementation renforcée du système bancaire parallèle. Un point essentiel pour la commission européenne dans la lutte acharnée contre la corruption financière qui sévit à grande échelle depuis déjà 5 ans. À cet effet, elle propose d’imposer à certains fonds, de détenir une capacité minimale de liquidité dans leurs caisses, dans l’unique but de mettre un frein aux ventes précipitées, causes essentielles de déstabilisation du système, si et seulement si les investisseurs se retiraient de façon massive.
Pourtant, ces nouvelles mesures ne semblent pas séduire l’industrie de la gestion, tant bien qu’elles œuvrent avec comme objectif premier de diminuer les risques courut à la structure financière internationale des fonds monétaires. Des risques qui se comptent à des milliers de d’euros comme le souligne le commissaire au marché intérieur, M. Michel Barnier. Ces fonds, sont des vecteurs assez importants au financement de l’économie mondiale, seulement ils n’ont pas les mêmes protections que celles imposées aux banques. Pour ce qui est du cas particulier de la France, les fonds monétaires sont assez développés et cela grâce aux grands groupes qui y placent leurs excédents de trésorerie avec la contrepartie d’une rémunération attrayante.
Quant aux banques, elles ont recours à ces types de fonds pour leurs financements, ce qui fait qu’elles ne peuvent pas dénoncer les risques encourus par le système du fait de ces derniers. Pour renchérir sur les intentions de surveillance de la commission européenne, Michel Bernier, stipule que Bruxelles s’assure juste que cela « fonctionne sans heurts et avec transparence » et pour cela elle suggère la mise en place d’une supervision.