C’est une réalité qui semble bien se dessiner pour les acteurs non bancaires du commerce électronique. En effet, la Commission Européenne encourage fortement la mise en place d’un service de paiement mobile pour des acteurs tels que Paypal, Visa, MasterCard et bien d’autres encore.
Une idée mal perçue par le secteur bancaire français
Pour ce qui des avancées en termes de paiement électronique, il faut dire que les banques sont déjà très bien parties. Avec le paiement électronique, les comptes de paiement en ligne, les cartes de paiement virtuel, vous avez là autant de solutions pour effectuer vos transactions bancaires en ligne. Elles sont présentes, même si certaines banques sont encore au stade du développement des solutions de paiements dématérialisés.
En plein essor, l’extension du e-commerce et la démocratisation en France du paiement mobile attirent bons nombres d’acteurs sur ce marché. En effet, Visa ou encore MasterCard, Leaders du réseau de distribution de moyens de paiement ont mis sur le marché et de façon respective, leur portefeuille digital MasterPass et V.me pour une clientèle diversifiée. Quant à Paypal, le pionnier du paiement en ligne avec près de 120 millions de Clients est tout aussi présent.
Par ailleurs, d’autres acteurs non bancaires aussi spécialisés dans le paiement électronique tels que Skimm, PayTop (présent en France) et Square aux Etats-Unis comptent apporter de leur savoir-faire et concurrencer le leader ainsi que les banques.
Une inégalité encore observe en Europe
L’Europe ne brille pas par ses politiques encourageantes en ce qui concerne les paiements mobiles. Pour ce qui est de la France, les consommateurs se méfient des risques et dangers qui existent dans les paiements électroniques. Sans compter que la population française est fortement bancarisée et que le cadre législatif est lui aussi encore très contraignant.
Toutefois, ces obstacles se verront bientôt réduit par la Commission Européenne qui s’annonce très favorable à la création d’un marché unique pour tous les services de paiements mobiles en Europe. Il souhaite donc l’ouvrir aussi aux acteurs non bancaires de l’économie.
Ce qui inquiète fortement la Fédération Bancaire Française de voir débarquer de nouveaux acteurs dans ce marché déjà bien concurrencé.