Au vu des différents accords de Bâle III qui entreront en vigueur en 2014, les banques classiques se retrouvent dans une position assez délicate. La crise de 2008 qui a complètement laissée le secteur bancaire sur la paille a été la principale raison de ces accords.
En effet, pour éviter à l’avenir cette catastrophe, les banques devront détenir un montant minimum de capitaux qui leur permettraient de faire face à tous ces chocs. Toutefois, ces accords n’étant pas encore en vigueur n’expliquent en rien la grande vague de licenciement que subissent les banques traditionnelles.
La masse salariale, un poids pour les banques classiques
La crise est toujours et encore l’excuse de banques classiques qui ne cessent de réduire leur effectif pour tenter de maintenir un équilibre dans son bilan.
Pour essayer d’enregistrer des bénéfices, certains employés moins importants et substituables sont remerciés chaque année. Une situation qui peut inquiéter dans la mesure où le taux de chômage ne baisse quasiment pas. Un coup dur pour les banques traditionnelles qui doivent encore gérer cette concurrence accrue avec les banques en ligne. Cependant, la solution est-elle de licencier ou plutôt de repenser à la banque classique dans une nouvelle approche?
La gestion d’une masse salariale est un point la banque en ligne ne connaît pas d’où ses prix bas en termes de produits et services. Au frais de compta à payer, une disponibilité accrue, une autonomie et une facilité de transaction bancaires sont là quelques atouts de la banque en ligne. Aucune masse salariale élevée qui serait compensée par les prix des produits. Un salut dont jouissent les banques en ligne, mais que les banques classiques ne peuvent se le permettre.