Le crédit immobilier a brillé ces deux derniers mois par une légère remontée contrairement aux prêts à la consommation accordés aux entreprises. N’ayant pas fait l’exception l’an dernier au vu de la réalité d’un contexte économique très fragile, quelques facteurs sont à l’origine de cette croissance affichée par le prêt immobilier.
Les facteurs explicatifs de cette reprise
Grâce aux informations récentes publiées par la banque de France, les encours de crédits immobiliers ont augment de 2,7% durant le mois d’avril contre 2,5% pour le mois de mars. Ce qui est une nette évolution de 0,02 point en espace d’un mois. Avec une production réelle de 11,8 milliards d’euros pour le mois d’avril. Une croissance à encourager, car depuis la crise le crédit immobilier n’a pas enregistré des chiffres qui laissent présager un horizon nouveau.
En effet, les facteurs qui expliqueraient cette hausse ne sont rien d’autres que le taux d’intérêt et le taux fixe. Selon le Crédit Logement/CSA les taux d’intérêt n’ont pas été aussi bas, soit 2,97% ce qui favoriserait le Français moyen à contracter un crédit immobilier. À côté de cela, le taux fixe est à 3,28%. Ces deux facteurs très importants, affichent des retombées positives sur le prix de l’immobilier qui a considérablement baissé, même s’il varie selon les régions, afin de redonner un souffle nouveau et progressiste au marché. Toutefois, si le crédit immobilier connaît une hausse, on ne pourrait pas en dire autant des prêts à la consommation.
Le prêt aux entreprises peine à trouver une allure positive
Au-delà d’une lueur d’espoir affichée au mois d’avril par le crédit à la consommation avec 4,1 milliards d’euros contre 3,8 milliards d’euros en mars, la tendance au recul ne semble pas baissée. Cependant, « concernant le niveau annuel d’activité, il est encore très fiable étant donné qu’à la fin du mois d’avril la production a été inférieure de -21,2% comparer au niveau atteint en période de crise en septembre 2008. » énoncé par l’association française des sociétés financières qui représente près de 50% de crédit à la consommation.
Pour ce qui est des entreprises, le secteur des crédits reste sans élan particulier. C’est une tendance habituelle qui est observée en avril avec 0,9% comme les mois précédents. Toutefois, même si le niveau des crédits investissements semble tenir le cap, on ne pourrait pas en dire au temps des prêts de trésorerie qui affiche un recul considérable de -4,2% pour d’avril.