Peut -on dire que la reprise a été amorcée par la Banque de France ? En effet, elle est certes timide, mais demeure réelle du tout de même.
Au printemps 2013, la Banque de France avait annoncée des prévisions qui semblent se conforter aujourd’hui. En effet, c’est au cours de son troisième trimestre que les constats d’une reprise modérée se font sentir. À cet effet, l’institution stipule que le PIB augmentera de 0,1 % pour ce qui est des trois derniers mois restants. Ainsi, les perspectives de la banque restent donc assez optimistes comparée à celle de l’Insee qui avait conclu à une croissance très faible. Ces chiffres sont confortés par plusieurs variables. Entre autre il s’agit de ceux émanant de la dernière enquête de conjoncture en rapport avec la production industriel. Elle avait faiblement progressé en juillet contrairement au secteur de l’automobile et du caoutchouc-plastique.
Quant aux patrons, ils restent tout de même assez optimistes, car ils prévoient même une légère augmentation de l’activité voire un maintien du rythme tout au plus. Côté indicateurs macroéconomiques, ils vont aussi dans le même sens. Ils prévoient un redémarrage progressif de l’activité économique pour les prochains mois à venir. Un autre indicateur encore plus explicite et tangible qu’est le déficit commercial laisse entrevoir une baisse continue et cela depuis l’année 2010. En effet, ces dernières années il avait atteint les plus hauts niveaux. Selon le ministre de tutelle, « le commerce extérieur constituera un moteur important de la croissance en 2014 ». il poursuit en argumentant que « la sortie progressive et constatée de la récession dans la zone euro et plus précisément l’amélioration attendue de la situation en Italie et en Espagne vont permettre de renouer avec les partenaires commerciaux naturels de la France ».
Des prévisions qui laissent penser que la France est peut-être en phase de sortir de cette situation de récession qui frappe depuis des mois déjà. Toutefois, cela ne permettra pas de résoudre immédiatement les difficultés rencontrées sur le plan de l’emploi et du pouvoir d’achat. Pour qu’il puisse avoir une baisse du taux de chômage, il faudrait enregistre une croissance réelle d’au moins 2 %.