Selon une étude de la banque néerlandaise ING, très peu de Français soit 19% gèrent leurs comptes via leur mobile ou encore de leur tablette. Un phénomène assez inquiétants pour la banque française, tandis que 41% les néerlandais le font. Alors, d’où vient cette réticence de la part des Français ?
C’est un fait et la banque ING vient de le confirmer grâce à son étude. Les Français ont encore du mal à gérer leurs comptes depuis leur mobile ou leur tablette. Cela malgré toutes les nombreuses stratégies bancaires misent en place par les banques, qui proposent toutes des applications de leurs banques pour des mobiles. Seuls 19% des Français sont séduits par les applications mobiles des banques contre 37% pour le Luxembourg et 41% pour les Pays-Bas. Néanmoins, les Français ne sont pas les seuls, car du côté de la Roumanie seuls 10% le font. Ce qui est globalement inférieur au pourcentage des Français. Ce phénomène n’est pas sans explications et la plus récurrente est le problème de sécurité.
Un problème technologique et lié à la sécurité
Selon l’étude, les raisons sont diverses et parmi elles, certaines sont plus importantes que les autres. En effet, les trois raisons principales sont les suivantes : le manque d’équipement en Smartphone ou tablette selon 37% des enquêtés européens ; l’absence d’une valeur ajoutée de la banque mobile contrairement à d’autres façons d’interagir avec la banque selon 11% des personnes interrogées. Pour finir, la troisième raison et la plus importante est le manque confiance en ce qui concerne la question sur la sécurité de cette application mobile des banques. Soit 33% des européens le pensent, à l’instar de la France bien entendu, ce qui est d’ailleurs assez surprenant.
La prudence et la réticence des Français dans cette stratégie bancaire est bien palpable et surtout réelle. Cependant, c’est plus au niveau des paiements sans contact qu’ils éprouvent plus de méfiance. En effet, près de 65% des Français le trouvent peu sûr, contre 24% des néerlandais et surtout contre la moyenne générale européenne qui est de 45%. Il n’est donc pas étonnant que seuls 19% des Français sont intéressés par une nouvelle perspective qui est celle de faire des règlements via l’intermédiaire des réseaux sociaux.