Initiative mise en place depuis septembre 2010 par plusieurs associations bancaires dont la langue est le français, la nouvelle Union Bancaire Francophone vient officiellement d’être mise en marche. Elle réunit déjà près d’une vingtaine de pays membres et aura pour mission principale le partage et la circulation de l’information financière.
Généralités sur l’Union Bancaire Francophone
C’est officiellement le 14 juin dernier à Paris que la nouvelle Union bancaire a été mise sur les rails par son comité de pilotage. Ce comité est formé par les représentants des associations bancaires de seize pays et aussi par d’autres structures bancaires telles que l’Union des Banques Arabes, des banques Maghrébines, les associations de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et celle de la commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Toutes ces associations représentent de nombreux pays d’Afrique inclus dans ces différentes fédérations et commissions. En effet, le but de cette nouvelle Union bancaire francophone est la création d’un dispositif de réseau actif permettant de mettre en commun les informations qui permettront l’échange sur les sujets liés au domaine bancaire et financier.
Une nouvelle Union bancaire, une seule mission
C’est le comité de pilotage qui a en charge la préparation et la mise en œuvre de grands rendez-vous bisannuels. Toutes les institutions membres de cette Union bancaire ont signé la charte qui définit clairement les objectifs et l’organisation de ce nouveau dispositif. Le comité de pilotage doit progressivement bâtir ce tout nouveau et puissant réseau d’information et de partage. En effet, bien avant l’officialisation de la nouvelle Union bancaire, une première conférence avait déjà été tenu à Marrakech en septembre 2012 avec pour thème « l’environnement et l’accompagnement des TPE et PME ». Pour ce qui est de la deuxième, elle se tiendra à Bruxelles en 2014 et aura point principal, « l’inclusion financière ». L’UBF ne s’arrêtera pas là, puisque d’autres thèmes tels que la sécurité des biens et des personnes, les bureaux de crédit, la fiscalité ou même les codes de conduite et d’éthique vont être débattus. Autant dire que ces sujets sont très intéressants surtout pour les pays africains membres de cette Union bancaire.
En outre, pour la bonne diffusion des différentes informations échangées lors des conférences, une plateforme internet a été mise en place, ainsi qu’une base de données pour tous les membres de cette Union. D’autres pays ne sont pas encore membres, mais semblent intéressés par le dispositif et ils pourront très prochainement rejoindre les autres pays. C’est le cas du Burkina Faso, du Burundi, d’Haïti ou du Rwanda.