Soupçonnés de ne pas avoir déployés leur réseaux 2G/3G comme ils auraient dû, les trois opérateurs historiques ( Bouygues Telecom, Orange et SFR) risquent d’être contraints, par l’ARCEP,l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes, qui a retrouvé ses pouvoirs de sanctions depuis début août et qui compte bien s’en servir, pour reprendre de leur investissements.
Un coup dur pour les opérateurs de téléphonie
L’autorité de Régulation décide, depuis le 9 Septembre d’ouvrir dix-neuf procédures à l’encontre des onze opérateurs de télécoms. Tous sont visés en France métropolitaine. Bouygues Telecom, Orange et SFR, ont une procédure, qui intéressera fortement les habitants des zones « blanches », c’est à dire, à faible densité de population, en commun.
L’Arcep soupçonnant donc les trois télécoms historiques de ne pas avoir déployé leur réseau 2G/3G comme ils auraient le déployé, ils pourraient être contraints de reprendre leur investissements. Au grand mécontentement de Bouygues Telecom, qui aurait souhaité que Free s’associe lui aussi financièrement au déploiement des infrastructures. Dans le collimateur de l’Autorité des Télécoms, Free ce voit surveillé activement sur son réseau 3G. Janvier 2015, c’est le délai qu’aura l’opérateur pour couvrir avec ses propres équipements 75% de la population.
Orange, l’un des historique faisant l’objet de deux autres procédures, dont une qui vise à une obligation de transmettre aux collectivités locales des plans numérisés de leur installations. Cette mesure leur coûterais des dizaines de millions d’euros pour la mise en œuvre.
Fermant le bal des opérateurs métropolitains, Numericâble, avec trois procédures ouvertes a son encontre, visant principalement le déploiement du câble et de la fibre. Les opérateurs télécoms outre-mer, qui n’auraient, eux non plus, pas respectés leur devoir en ce qui concerne la couverture de la population, seraient aussi visés par certains dossiers.