Depuis que le taux de rémunération du livret A est passé à 1 % en août, c’est le troisième mois d’affilée que les retraits sont supérieurs aux dépôts. Un record historique.
Le Livret A attire nettement moins les Français
Les conséquences d’un taux à 1% En ce mois de juillet, les détenteurs du livret A ont effectué plus de retraits que de dépôts, à hauteur de 1,08 milliard d’euros, d’après les données publiées par la Caisse des Dépôts (CDC). Depuis la baisse de taux de rémunération de 1,25 % à 1 % qui pénalise les épargnants, c’est le troisième mois d’affilée que la Caisse enregistre un grand nombre de retraits. En effet, sur les sept premiers mois de cette année, la collecte nette du Livret A était de 1,20 milliard d’euros, une somme relativement inférieur à celle collectée l’année passée (soit 15,53 milliards d’euros).
Le livret A ne fait plus recette
À titre de rappel, selon la formule qui tient compte du niveau de l’inflation, le taux de rémunération du livret A peut être révisé deux fois dans l’année. Alors, si cette formule avait été respectée scrupuleusement, la rémunération aurait été de 0,50 % à cause du faible niveau de l’inflation. Mais, les autorités ont décidé de proposer un taux de 1 % pour ce produit d’épargne réglementé. Mais ne serait-ce pas judicieux de baisser la part de rémunération des banquier sur les dépôts de Livret A et augmenter celle des épargnants ? Par contre, le LDD a enregistré cette fois-ci plus de dépôts, soit 20 millions d’euros de plus que les sommes retirées.
Retraits massifs du Livret A en juillet
Au final, un montant de 369,9 milliards d’euros a été collecté pour le mois de juillet sur ces deux produits. Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2013, le Livret A détient un plafond de 22 950 euros. Pour le LDD par contre, il est de 12 000 euros. Cela dit, pourtant le livret A avait enregistré un très haut niveau depuis 2009 avec 16 % des revenus bruts disponibles au premier trimestre. Néanmoins, l’assurance vie et le PEL ou le PEP dans une certaine mesure ont capté la grande majorité des flux d’épargne, selon la Banque de France.