En ce début de semaine, les parlementaires européens ont voté et confirmé l’union bancaire européenne. Tour d’horizon sur les explications.
C’est définitif, l’union bancaire vient d’être officiellement lancée. Mardi dernier, les parlementaires européens ont voté à grande majorité les textes confirmant le projet. Le premier objectif sera d’éviter d’avoir recours à la contribution financière des citoyens afin de sauver les établissements défaillants de la zone euro.
Les trois nouveaux textes qui viennent d’être votés complètent le lancement de l’union bancaire, avec la supervision unique des établissements financiers européens par la Banque Centrale Européenne. C’est ainsi que les eurodéputés viennent d’accepter trois types de parapets. Le premier garde-fou est une directive sur le redressement des banques et la résolution des situations financières difficiles. Il prévoit que les créanciers seront les premiers à renflouer les banques en difficultés. Le deuxième texte traite du mécanisme européen de résolution, qui mettra en place un conseil unique dans le but de mieux gérer la liquidation des banques défaillantes.
L’action du conseil sera soutenue par un fonds commun que les établissements bancaires abonderont eux-mêmes. Les prévisions stipulent que d’ici 8 ans, le fonds aura déjà recueilli près de 55 milliards d’euros. Pour finir, la troisième directive traite de la garantie de dépôts. En effet, les comptes des déposants seront protégés à près de 100 000 euros, et les clients de la banque pourront récupérer leur placement dans un délai de 7 jours ouvrés. Après le vote des eurodéputés, il s’en suit la mise en place rapide de l’Union bancaire. En effet, dans sept mois environ, la BCE devra être en mesure de contrôler six mille banques européennes.