En absence d’un cadre juridique conforme dans les pays, les monnaies virtuelles et alternatives ne cessent de se multiplier. Elles se développent donc pour plusieurs raisons, voici le détail.
Il est fort probable que les monnaies virtuelles et alternatives commencent à inquiéter les établissements bancaires et les différents circuits financiers classiques. De jour en jour, elles prouvent au monde économique leur inventivité et leur utilité, en montrant qu’elles ont la capacité de substituer sans grande difficulté à l’argent. En effet, entre Liberty Reserve et le Sol de Toulouse, la devise à vocation solidaire, on peut dire que l’émergence des monnaies virtuelles est réellement présente.
Il y a aussi entre autre, le cas du Géant Bitcoin qui permet aujourd’hui d’effectuer toutes transactions financières de différentes natures et cela grâce à son algorithme. Même s’il est déjà dans le collimateur des autorités monétaires officielles qui sont malgré eux confrontés à une absence de juridiction dû à un vide juridique existant. Fort de ce constat, le géant se voit donc continuer d’exercer son activité en toute tranquillité. Le développement de ses flux financiers est de plus en plus important dans la sphère économique. À cet effet, les grands gagnants de cette course de nouvelles monnaies parallèles et de substitution aux profits des paiements traditionnels ne sont rien d’autres que : Facebook Credits, Amawon coins, Territoriales et bien d’autres qui ont été créées par les banques elles-mêmes.
Il est vrai que toutes ces créations n’ont pas le même but. Elles ne tendent pas bien qu’elles veulent contrer le côté spéculatif, à remplacer entièrement le système monétaire traditionnel. Cependant, leur évolution est très rapide et en marche depuis peu. Notamment avec le lancement du Manifeste pour les monnaies locales présenté aux premières Assises des monnaies locales complémentaires en mai. Ce Manifeste a été crée par les collectivités françaises qui ont lancé leur propre monnaie virtuelle et à l’initiative de villes.