L’heure est au bilan pour les banques de l’hexagone. À tour de rôle, elles sont en train de publier leur bilan annuel pour le compte de l’exercice 2013. Au vu des résultats, ils sont plutôt satisfaisants par rapport aux diverses exigences imposées par la Banque Centrale Européenne.
Les bilans bancaires continuent d’être publiés par les banques, mais le point le plus attendu est celui de la capacité des grandes banques à résister aux nouveaux tests mis en place par la BCE. La première banque à publier son bilan fut la Société Générale, avec un profit de 2,2 milliards d’euros. Soit le triple de ce qui a été réalisé l’année passée. La BNP Paribas a été la seconde à publier avec un bénéfice, de l’ordre des 4,8 milliards d’euros, mais une baisse de 26,4% comparé à son dernier bilan a été enregistrée. Au regard de ces chiffres, on peut dire que les établissements financiers de l’hexagone sont bien loin de la crise financière de 2008.
Cependant, d’ici peu de temps ces bilans plutôt encourageants devront résister aux tests imposés par la BCE afin de juger le ratio de solidité financière de chaque banque. Les comptes des établissements financiers passeront au scanner de la BCE afin de juger au mieux : la qualité des actifs, la capacité de résistance aux crises, le niveau de capitalisation, etc. Dès que les tests seront faits, les résultats seront connus d’ici l’automne prochain. C’est un enjeu de taille pour les grandes banques. C’est pourquoi certaines banques ont d’ailleurs renforcé leur structure financière an atteignant les objectifs qu’elles s’étaient fixés par rapport aux ratios de fonds propres, comme l’exigent les nouvelles normes de Bâle III.
Pour ce qui est des grandes banques françaises, elles sont en bonne voie et en excellente posture comparer à leurs consœurs de l’Union Européenne, c’est le cas des banques italiennes par exemple. Elles ont du mal à répondre favorablement aux conditions. En définitive, cette nouvelle exigence va de pair avec la nouvelle stratégie économique des banques, c’est-à-dire l’évolution des agences bancaires vers le « numérique ». Ce qui signifie, une baisse des effectifs et là aussi une présentation des bilans et des perspectives sont attendus.