Il est connu que les projets de financement se font toujours avec l’appui des banques. Que ce soit la banque centrale, les banques commerciales et aujourd’hui les banques en ligne, vous devez faire appel à ces institutions pour obtenir une aide financière. Seulement le Crowdfunding est l’un des premiers modes de financement à faire abstrait des conditions bancaires.
Un mode de financement participatif
Depuis sa création, ce mode de financement n’a cessé d’essuyer les revers en termes de refus. Sept ans déjà que les précepteurs de ce concept ne se ménagent pas pour tenter de faire émerger le Crowdfunding dans la sphère économique et financière du monde. Un concept pas vraiment méconnu des amateurs de projet cinématographique, car certains gros succès d’aujourd’hui ont vu le jour grâce à ce financement participatif.
Pour mettre en place ce financement, le site Crowdfunding recueille et mets ensemble des fonds pour un appointements partiel ou total d’un projet. Dans ce cas, si le montant recherché n’est pas recueilli dans un délai imparti, le donateur récupère tout simplement sa « mise ». C’est un fonctionnement qui dépend entièrement des dons, c’est-à-dire que si « tu aimes un projet, tu aides à la réalisation« . Cependant, en dehors des prélèvements sur dons des commissions pour frais bancaires, ce mode de financement ne souffre d’aucunes dispositions juridiques.
L’absence d’un cadre réglementaire juridique
Grâce à un marketing viral accru et un boom des réseaux sociaux, le Crowdfunding a connu un essor phénoménal. On compte désormais plus de cent sites de Crowdfunding en France et pas moins de cinq cents dans le monde. Vous avez notamment KissKissBankBank qui est le plus utilisé en France ou encore Ulule qui est désormais ouvert à tout type de projet. D’après une étude menée par crowdfunding.com, près de 15 milliards de dollars en 2011 ont servi à financer une multitude de projet. Ce qui a conduit en 2012 une nette progression de plus de 91% avec à la clé une diversification de projets financés (l’art, l’humanitaire, la cinématographie ou encore le domaine sportif).
Une hausse du financement par capitaux propres issue du Crowdfunding ne manque pas d’attirer la curiosité des autorités françaises qui ont décidé d’agir au regard de cette absence juridique. En effet, plusieurs zones d’ombres ont donc déjà été détectées telles que : le manque de mesures protectrices vis-à-vis du donateur, le non-contrôle des plateformes de Crowdfunding et les doutes soulevés sur l’affectation des dons. Alors, dans l’unique but d’apporter un cadre juridique et compétent au Crowdfunding, l’Autorité des marchés financiers et celui du contrôle de prudentiel, ont été mandatés le mois dernier par le gouvernement de mettre en place un guide sur le Crowdfunding à l’égard des porteurs de projet.
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