Grâce à une étude réalisée par le cabinet Accenture, on constate que l’assurance en ligne est en pleine expansion et que les trois prochaines années on assistera à une augmentation des contrats.
Les chiffres donnés par l’étude du cabinet Accenture
Publiées hier, les conclusions de l’étude du cabinet Accenture confirment que les contrats d’assurance en ligne sont en forte progression en France et également dans toute l’Europe. L’enquête sur l’assurance a été menée sur 78 compagnies d’assurance et elles confirment que le montant total des contrats de l’assurance en ligne devra doubler d’ici à trois ans. Ils atteindront au minimum 25 milliards d’euros contre 12 milliards d’euros enregistrés l’année 2012. La répartition de ce montant est le suivant : les contrats d’assurance de type cas d’incendies, accidents et risques quelconques représenteront 14 milliards d’euros et les 11 milliards d’euros seront du ressort de l’assurance-vie.
Toutefois, cette croissance ne sera pas la même dans toute l’Europe. Il y a certains pays comme le Royaume-Uni qui se développe assez rapidement et donc les ventes des contrats d’assurance en ligne atteindront en 2016 près de 42% des souscriptions en ligne. En Angleterre, il y a déjà près de 37% des assurés qui souscrivent leurs contrats d’assurance sur le web. Pour ce qui est de la France, elle se situe plutôt en fin de liste avec seulement 4% de souscription des contrats en ligne. Quoique, le cabinet Accenture prévoit une hausse allant jusqu’à 8% de souscription d’ici trois ans.
Cependant, en France le cabinet note que certains freins au développement des contrats d’assurance en ligne sont la cause de ce faible taux. En effet, y a entre autres le développement difficile des réseaux d’agences traditionnelles qui commercialisent l’assurance en ligne. Par ailleurs, près de 60% des compagnies interrogées par Accenture avouent n’avoir encore aucune « stratégie digitale », ou même qu’elles n’ont seulement fait une petite démarche de vente en ligne en ce qui concerne leur direction commerciale. Il s’agit donc d’un secteur du marché qui se cherche encore.