Pour un premier trimestre, la banque verte a connue une hausse de son bénéfice de près de 2,4 milliards d’euros, soit une progression de 44% sur un an. Elle présente un bilan très solide. Tour d’horizon.
C’est un retour aux beaux jours du côté du Crédit Agricole. Après avoir enchaîné deux années consécutives de résultats déficitaires avec pour principale cause, la crise grecque, la banque peu désormais dégager un « résultat significativement positif en cette année 2013 » selon les dires de Jean-Paul Chifflet, directeur de la banque. Pour un premier trimestre, la banque affiche une marge bénéficiaire de 2,4 milliards d’euros. En sus de cela, le Crédit Agricole SA qui représente la partie cotée, arrive avec près de 696 millions d’euros contre 56 millions d’euros l’an passé. Un résultat qui affirme que malgré la conjoncture, elle compte maintenir le cap.
Pour cette même période, les encours de crédits ont évolués de façon dispersés. Le crédit immobilier a augmenté de 1,7%, tandis que les crédits à la consommation et aux PME ont chuté respectivement de 6,3% et 3,3%. Des chiffres qui inquiètent le directeur générale de la banque qui s’est exprimé en disant qu’il était très préoccupé par la loi qui est en préparation sur le crédit consommation et en estimant que « certes le crédit doit être responsable, mais surtout qu’il doit exister».
A l’égard de cela, le Crédit Agricole, poursuit son programme de réduction des coûts. En effet, depuis son lancement en 2012, intitulé Must, le groupe à déjà économiser près de 245 millions d’euros. Il n’est plus loin de son objectif qui est d’économiser 320 millions d’euros d’ici la fin de l’année 2013. Cela dit, malgré l’entrée en vigueur des nouvelles taxes, le groupe a réussi à diminuer ses charges de 2,9% en une année.