En dépit de la panne économique qui sévit en ce moment en France, le Premier ministre affirme ne pas revenir sur le « pacte et ses 41 milliards d’euros » concernant la baisse des charges. Il travaille donc sur de nouvelles mesures pour les bas salaires.
Les chiffres ont beau être dans une logique de baisse constante, une croissance en berne, on ne pourra pas reprocher au Premier ministre français son inconstance et cela malgré une chute de sa cote de popularité. En effet, il a confié au journal du dimanche d’hier que « la politique qu’il mène avec François Hollande nécessite du temps pour produire de bons résultats », cependant « il est hors de question d’en changer ».
Une annonce qui se fera au Medef
C’est en un seul mot que tient cette politique de l’État « pacte ». En effet le Premier ministre explique que le « pacte de responsabilité et les 41 milliards d’euros de baisse du coût du travail vont réellement être mis en œuvre maintenant », cela va donc produire des effets. Il renchérit en disant que « si on ne soutient pas les sociétés pour leur productivité, dans le cas le pays ne se relèvera pas ». Un discours qui ne saurait déplaire aux dirigeants d’entreprise. D’ailleurs, la confirmation de ce discours se fera ce 27 août au Medef.
Un discours qui suscite des réactions
Sur la persistance du Premier ministre à maintenir sa politique, les réactions ne se sont pas fait attendre. En effet, le député Éric Ciotti de l’UMP déclare : « alors que les Français voient arriver le mur, Manuel Valls affiche sa détermination à nous mener droit dedans ». Quant à l’ex-ministre Cécile Dulflot, elle réagit en disant « qu’il est fou de persister dans l’erreur ». Cependant, le Premier ministre affirme qu’il y a bien d’autres dispositifs qui sont destinés à relancer l’économie française qui vient de connaître une croissance zéro pour une deuxième fois. Il espère une progression de +0,5 % pour cette année, même si elle est toujours insuffisante pour faire reculer le taux de chômage.