Publiée le 13 août, la dernière étude sectorielle de la Banque de France met en évidence des critères d’octroi des crédits immobiliers qui se sont vraisemblablement adouci durant le mois de juillet.
Tous les établissements financiers n’ont pas proposés à l’unanimité les mêmes conditions souples pour la souscription des prêts immobiliers. En effet, ce constat est à nuancer étant donné que les taux ont aussi augmenté ces derniers temps. Selon l’étude près de 8% des banques ont renforcé leurs conditions d’octroi contre 9% qui ont opté pour une politique plutôt souple et ont lâché un peu de lest en ce qui concerne les crédits à l’immobilier. Des chiffres qui ne font que confirmer la tendance observée durant les mois précédents.
La conséquence directe de la baisse du prix de l’immobilier est la hausse de la demande d’emprunt sur le marché. En effet, selon 37% des banques enquêtées, le taux de demande de crédit a augmenté. Par ailleurs, la Banque de France, constate une baisse des marges de prêt immobilier ce qui représente un risque moyen. Elle remarque aussi une autre baisse, mais moins sensible concernant les dossiers de prêts les plus risqués. Pour ce qui est des crédits à la consommation, elle constate une légère évolution soit près de 10% des établissements financiers ont reconnus avoir atténué un peu leurs critères de souscription de crédit.
Les raisons de cette évolution se trouvent dans le fait que les établissements financiers ont adoucis les critères d’octroi à cause de l’intensification de la concurrence entre les différentes banques prêteuses. Pour la Banque de France c’est « réellement une première fois depuis le mois de novembre 2012 que le solde d’opinion des banques sur la demande de crédit est légèrement positif ».