Pour les banques engagées dans le respect des dispositions et règles de Bâle III, elles demandent à Bruxelles de leur donner plus de clarification et de visibilité. Ceci dans le but d’être toujours en conformité avec le processus qui leur est prescrit par les autorités de régulation.
En effet, les acteurs du secteur bancaire de l’UE en appellent à une meilleure visibilité de la part des autorités de régulation. Astreint par les nouvelles règles en matière de solvabilité et de transparence, les banquiers désirent plus d’explication de la part de Bruxelles sur les projets les concernant. Un appel qu’ils lancent avant les prochains stress tests qu’ils devront subir.
Pour cela, dès l’aube 2014, la Banque Centrale Européenne supervisera les établissements de crédit de la Zone et cette nouvelle démarche sera le début d’un système de régulation financière que la plupart des dirigeants européens appellent à participer. Le mécanisme européen de résolution et des nouvelles règles qui sont censés avertir les citoyens européens, les pays membres et leurs économies sont au cœur de tout ce dispositif. Ce qui laisserait voir le jour à un cadre solidaire de garantie des dépôts.
C’est dans cette optique que toutes les banques qui se sont engagées dans le respect des règles de Bâle III, espèrent pouvoir bénéficier d’un cadre bien défini. Afin que les banques puissent avancer de manière efficace dans ce processus lourd et complexe qui leur est imposé. Surtout quand on sait que le contexte économique bancaire est loin d’être au mieux de sa forme. Des stress tests sont prévus pour le deuxième trimestre de l’année 2014.
Même si en 2009 les résultats étaient plutôt satisfaisants au niveau de ces tests avec 82 sur 90 banques qui avaient réussi avec succès, y compris celles qui par la suite ont fait faillite. Alors, pour s’assurer de ne plus recommencer la même erreur, l’Autorité bancaire européenne ordonne aux banques de renforcer leurs fonds propres de soit 106 milliards d’euros.