D’après la dernière étude de l’Observatoire nationale de la délinquance qui révèle que les attaques de banques et bijouteries ont chuté de moitié en quatre ans, pour 139 cas en 2013.
Les braquages de banque ne payent plus assez
Les chiffres du nombre de braquage en 2014 sont en large recul par rapport à l’année 2013. Il en est de même pour ce qui concerne les bijouteries, avec des chiffres auraient diminués de 31% par rapport a l’année 2012 d’après Europe 1.
A l’époque, les équipes expérimentées raflaient des mises colossales, comme le cas de la banque de France de Saint-Nazaire en Juillet 1986 où l’équivalant de 60 millions d’euros ont été volés ! Aujourd’hui, les gains on vraiment diminués, a force de l’évolution des succursales. Équipées de sas, de caisses escamotables et de coffres avec des temporisateurs, la convoitise est d’autant moins suscitée, vu que leur fond de caisse est devenu pour ainsi dire quasiment inexistant.
Un changement de cible
Alors que les banques et les bijouteries étaient la cible de plus d’un millier de vols à mains armées dans le début des années 2000, en 2013 seulement une trentaine de hold-up bancaires ont été recensés par la PJ. Dans la même période, le butin moyen des braqueurs est passé de 70.000 à 10.000 euros à peine. Soit risquer les assises pour une « bouchée de pain ».
Aujourd’hui, les gangs et malfaiteurs visent plutôt les grandes surfaces, PMU et bureaux de tabac qui ont, malencontreusement, remarqués une hausse de 8,2% par rapport a 2012 d’attaques à mains armées. Les agressions physiques contre les agents, ont augmentées de 21% dans le même temps.
Pendant l’année 2013, 264 cas d’hypermarchés et de supermarchés ont été victimes de braquage, soit une augmentation considérable de 36,8% comparée à l’année précédente. Les malfaiteurs se sont donc orientés avec opportunisme, vers le nouveau maillon faible de la chaîne économique.