La récente publication des bilans bancaires par les établissements financiers français rassurent les autorités et les usagers de la banque.
À tour de rôle les établissements financiers de la France se succèdent dans la publication de leur bilan depuis le début du mois d’août. Il faut dire qu’au regard de la crise que traverse la zone euro, les résultats trimestriels affichés par les banques françaises sont plutôt satisfaisantes et conformes aux attentes. Comme exemple de cette bonne reprise, il y a les banques hexagonales telles le Crédit Agricole qui a fait un bénéfice de 1,39 milliards d’euros, soit une progression de 60%. BNP Paribas en tant que première banque française à atteint une marge bénéficiaire de 1,76 milliards d’euros.
Quand aux autres établissements, ils ont tout simplement retrouvé leur solidité qui était jusque-là remise en cause. Elles ont maintenu un bon niveau d’activité tout en s’efforçant de répondre aux nouvelles conditions des régulateurs du système bancaire. Pour étayer cela, il y a le cas de la Société Générale qui a ainsi présenté un ratio de 9,5% qui dépasse largement les attentes prévues dans six mois et exigées par les institutions. Un réel effort accompli par beaucoup d’autres groupes bancaires afin de répondre aux exigences du comité de régulation. Du côté des réserves de liquidités, elles ont aussi considérablement augmentées. Et chacune à tour de rôle se débarrassent de leurs avoirs risqués ou douteux comme le désire l’autorité bancaire européenne.
En effet, avec la montée de l’émergence de nouveaux modèles de commercialisation de leurs services, des stratégies d’évolution sont partout reconsidérées par chaque banque. Elles n’hésitent pas affichées les économies réalisées avec soit près de 1 milliard d’euros pour le groupe BPCE. La Société Générale suit avec 720 millions d’euros et 245 millions d’euros pour le Crédit Agricole. Des résultats satisfaisants, mais qui restent encore tout de même insuffisants pour les institutions bancaires avec notamment le FMI, qui dans son dernier rapport met en évidence le faible niveau de rentabilité des banques françaises. Le FMI estime que des efforts doivent encore être faits pour qu’elles puissent « s’adapter pleinement aux nouvelles exigences prudentielles internationales ».