Au regard de l’évolution des tarifs bancaires par certains établissements de crédit français, les associations de consommateurs incitent à la révolte et demandent aux clients de réagir par rapport à cette situation : tour d’horizon.
Le secrétaire général de l’Association française des usagers des banques (AFUB), Serge Maître avait déjà avant la fête de Noël tiré la sonnette d’alarme sur la chaîne RTL au sujet des pratiques des banques. Il demande donc aux clients de « se révolter ». En effet, cette année, sept des plus grandes banques de France procéderont à une augmentation de leurs tarifs bancaires. Il y a ainsi les « frais de tenue de compte » qui selon l’AFUB et d’autres associations de défense sont des astuces crées par les banques pour prélever encore plus d’argent aux consommateurs.
Par ailleurs, Serge Maître a tenu à préciser que « ce qui est exécrable, c’est que ça va concerner les produits souscrits quotidiennement, pas les produits exceptionnels, pas un mandat ou un virement en Nouvelle-Calédonie ou en Nouvelle-Zélande (…) mais, les virements, les prélèvements, les tenues de la carte bancaire de base tandis que la carte de luxe, elle va baisser ». Le quotidien les Échos a évalué le nombre de hausses globales tarifaires bancaires pour ce qui est de l’année 2014 à un total de vingt progressions pour ce qui est « des dix produits et services les plus consommés par les usagers de la banque ».
Le secrétaire général de l’AFUB aimerait que les clients sachent qu’ils ont leur point de vue à donner suite à cette hausse tout en étant pointilleux sur la légalité de cette augmentation. Par exemple « depuis 2009, la banque qui aimerait imposer une nouvelle tarification devra d’abord envoyer une plaquette tarifaire et y ajouter obligatoirement une lettre à ses clients. Le constat est qu’elle ne le fait jamais, alors le client peut donc résister à cette hausse ». De façon pratique, le client dispose d’un délai de deux mois dès la réception de lettre pour accepter ou refuser les nouvelles conditions tarifaires et en cas de refus du client, il pourrait demander l’application immédiate des conditions tarifaires antérieures.
Pour finir, l’État doit également appliquer « une régulation durable des tarifications » et suivre à la lettre les règles imposées par l’Europe. D’ici peu de temps, une nouvelle directive européenne imposera à chaque État membre de l’Union européenne de publier des relevés tarifaires de chacune de ses banques.