Le tribunal Américain, a refusé de classer le dossier d’une plainte de la banque britannique Northern Rock, qui accuse la banque française de l’avoir trompée sur la qualité de prêts immobiliers à risque qu’elle lui avait vendus.
Northern Rock réclame 34 millions de dollars à la Société générale
Le juge new-yorkais Melvin Schweitzer a estimé que la banque britanique possédait suffisement délèments afin d’attaquer en justice la banque française, Société Générale. En cas de procès, il n’aurait cependant pas lieu avant 2015 et les britaniques ne demanderaient « que » 37 millions de dollars à la Société Générale, soit environ 25 millions d’euros, soit un monde d’écart avec la sanction infligée à la BNP Paribas par l’état américain.
Mais comme pour le cas de la BNP, il est possible d’éviter de passer par la case tribunal en trouvant un accord, soit ce qui arrive dans quasiment tout les cas de figure similaires depuis près de 5 ans aux États-Unis.
Tout porte à croire que la Société Générale va accepter de régler cette somme afin d’éviter tout déballage sur la place publique de cette affaire.
Quelles sont les raisons ?
Les raisons sont que Northern Rock, accuse la Société Générale de lui avoir vendu, en tout état de cause, des produits « toxiques » et insolvables tels que les produits financiers complexes RMBS et CDO.
La Société Générle se défend de ces accusations, justifiant ces pertes par l’effondrement général du marché immobilier américain.
Northern Rock était, la première banque en terme de prêts immobilier, mais en Septembre 2007 avec la crise, l’entreprise s’est effondrée et n’a vu sa survie que grâce à la nationalisation en 2008. Depuis l’entreprise appartient à Virgin Money. En Angleterre, elle représente les effets de la crises qui ont été dévastateurs.
Les banques françaises ciblées
Après la BNP Paribas qui a été sanctionnée d’une amende record (6,45 milliards d’euros) récemment pour avoir reconnu violer des embargos américains contre Cuba, l’Iran et le Soudan.
Ce fut ensuite le Crédit Agricole qui a été inquiété, suspecté d’infractions sur la loi des paiements en dollars.
Reste a voir les suites de cette affaire de la Société Générale, en tout cas il n’est pas bon d’être une banque française aux États-Unis en ce moment…