Vente-privée fait là une de l’actualité économique en ce 28 Octobre 2014 car c’est maintenant confirmé, vente-privée ne va pas continuer son activité aux états-unis, comme l’a confirmé le PDG du groupe de ventes en ligne évènementielles.
Vente-privée USA fermera d’ici la fin de l’année
Lancé fin 2011 au travers d’une coentreprise avec l’américain American Express, vente-privée va maintenant fermé ses portes outre atlantique. Après avoir ingecté 20 millions d’euros pour son lancement (tout comme American Express).
L’équipe dirigeante affirme « American Express et Vente-privée France ont pris ensemble la décision de fermer Vente-privée USA d’ici la fin de l’année. Le chemin de la profitabilité pour Vente-privée USA s’annonçant plus long que prévu, les deux sociétés ont décidé qu’il était temps de se concentrer sur d’autres priorités. Vente-privée USA continuera à opérer ses ventes événementielles et à honorer les commandes de ses clients jusqu’à la fin de l’année et maintiendra un haut niveau de qualité de service auprès de ses marques partenaires comme de ses membres. »
VBente-privée va se recentrer sur l’Europe
Malgré avoir annoncé il y a 3 semaines à Fortune que les Etats-Unis étaient une véritable opportunnité de marché avec une prévision de doubler le chiffre d’affaire du groupe, Jacques-Antoine Granjon, fondateur du site a donc fait marche arrière.
Ce dernier annonce « Nous (avec American Express, ndlr) avons fait le choix de repenser notre association et de se concentrer sur des marchés plus porteurs pour nous, c’est à dire l’Europe ».
En France, vente-privée à augmenter ses ventes de 23% en 2013 avec un CA de 1,6 milliards d’euros, dans un marché du e-commerce en pleine expansion (voir : http://magazine-economie.fr/commerce-en-ligne-secteur-progresse-10-fois-vite.html)
Selon certains anciens employés, cette fermeture fait suite à des mésentente au sein de la direction de la coentreprise, avec par exemple des divergences de visions sur la stratégie a suivre pour le site internet. American Express de base considéré comme un investisseur passif souhaitait en, effet prendre de plus en plus le contrôle de la coentreprise, notamment pour se diversifier.