Selon le syndicat Unef, les étudiants sont de plus en plus amenés à jongler leur emploi scolaire avec un travail à mi-temps, voire à temps plein.
Une augmentation de 2 % des dépenses qui préoccupe
En tant qu’étudiant, le coût de la vie ne cesse d’augmenter : c’est en quelque sorte le contrat dressé par le syndicat Unef. C’est dans l’un de ses rapports publiés ce lundi que l’organisation met en avant l’augmentation de l’ordre de 2 % des dépenses des étudiants pour le compte de cette année, contrairement à l’année passée.
Un chiffre assez préoccupant, car premièrement il est supérieur au taux de l’inflation et ensuite il oblige les étudiants à faire des sacrifices afin de poursuivre leurs études dans des conditions idéales et acceptables. Pour cause, c’est l’augmentation des loyers en l’occurrence, le prix du logement qui oblige les intéressés à se procurer des ressources supplémentaires pour pouvoir mieux s’en sortir financièrement.
Par ailleurs, d’après les chiffres près de 29,6 % des étudiants ayant un travail pour arrondir leurs fins du mois sont des salariés à temps plein. Il y a huit ans de cela, il n’était que 18,5 % d’étudiants. Alors, pour connaître les raisons de ces différents choix, 51,3 % des étudiants affirment avoir cet emploi en parallèle pour mieux vivre, car c’est devenu indispensable. Il y a trois ans cela, ce même motif n’était partagé que par 40 % des enquêtés.
Toutefois, la principale raison est sans aucun doute, le loyer qui « plombe » sérieusement le budget des étudiants à hauteur de 53 % en moyenne. Pour mettre encore plus d’eau dans le gaz, le syndicat profite pour dénoncer la hausse des prix de studios qui est évaluée en moyenne à 3,1 % à Paris et 2 % dans le reste des régions. En outre, le budget moyen d’un étudiant est de 799 euros par mois. Aujourd’hui, l’Unef qui est d’avis avec le gouvernement à revaloriser le niveau des bourses des étudiants a eu une réponse immédiate.
Le ministère de l’Eduction nationale et la secrétaire d’État à l’enseignement et à la recherche ont annoncé ce lundi, « la hausse de l’ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7 % en septembre ». Cette aide concernera près de 80 000 étudiants, de même que trois quarts des étudiants aussi n’auront pas accès à cette aide sociale, qui est partagée proportionnellement aux revenus des parents.