La Société Générale vient de dégager un bénéfice net qui dépasse largement les objectifs fixés au deuxième trimestre. Cette hausse est estimée à 7,8 % soit 1,03 milliard d’euros.
Pour les analystes interrogés par Bloomberg, ils espéraient en moyenne un bénéfice net de 852 millions d’euros. Cela dit, le PDG du groupe, Frédéric Oudéa, a indiqué vendredi, dans un communiqué que « nous confirmons sur T2-2014 le potentiel de croissance du groupe et notre capacité à améliorer notre rentabilité, enjeux du plan stratégique à trois ans présenté en mai dernier ».
En effet, la banque a profité d’un énorme gain de 210 millions d’euros résultant de l’acquisition du courtier Newedge. Il y a également le coût du risque qui a baissé de plus de 20 % ce trimestre, soit à 752 millions d’euros, en dépit de la charge de 200 millions d’euros concernant le renforcement de la provision collective pour litige. Par ailleurs, la banque fait également l’objet d’un audit sur certaines transactions en dollars aux États-Unis, afin de savoir si elles sont conformes au droit américain. BNP Paribas qui a récemment fait l’objet de la même mesure s’est vu payer une amende record de 6,6 milliards d’euros.
Une baisse de demande de crédit, mais une collecte de dépôt satisfaisante en France
Le produit net bancaire de la Société Générale, soit l’équivalent du chiffre d’affaires, a considérablement chuté de 3,7 % à 5,89 milliards d’euros. Concernant la banque de détail en France, les revenus ont diminué de 2,5 %, par contre le bénéfice net a augmenté de +2 %. Cela dans un contexte de faible demande de crédit, mais une hausse de collecte de dépôts.
Sur le plan international, les revenus de la banque de détail sont restés stables, avec notamment une hausse en Russie et en Afrique. Ce qui a permis de compenser largement le recul en Europe et augmenté ainsi le bénéfice net de 33 % soit 144 millions d’euros. Pour finir, le pôle « grande clientèle et solutions investisseurs » affiche aussi une augmentation de 28 % du bénéfice net soit 585 millions d’euros.