Les chiffres sur les crédits alloués aux PME sont en hausse d’après le rapport que vient de publier la Banque de France. D’un autre côté, le ministère de l’économie met de plus en plus la pression sur les établissements bancaires afin qu’ils soutiennent mieux l’économie.
La nouvelle enquête de la Banque de France concernant l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises laisse transparaître une légère hausse. En effet, durant les trois premiers mois de cette année 2014, les PME, les TPE et les ETI ont souscrit réciproquement un peu plus facilement que les trimestres des années précédentes des prêts convoités pour la gestion quotidienne et leur développement.
Pour le compte de ce premier trimestre, le taux de souscription des crédits de trésorerie pour les PME était de 70%, soit une hausse de deux points, par rapport à l’an dernier. Pour ce qui est du meilleur accès aux crédits d’investissement, les ETI et les PME ont obtenu un taux de 90%. Par contre, les TPE s’en sortent assez bien même si les établissements de crédit leur accordent moins de crédits de trésorerie, soit 61% de taux d’obtention et 84% pour les crédits d’investissement.
Cependant, ces taux sont assez trompeurs, car seulement 20% des PME osent apporter des dossiers de candidature aux crédits d’investissement, craignant d’être encore victime d’un refus. Par ailleurs, le ministère de l’économie a récemment condamné les banques par rapport à ces demandes de crédit de la part des petites et moyennes entreprises, qui sont pourtant des moteurs de l’économie française. En effet, la taille de ses entreprises est un grand « handicap » pour les banques.
Pour cause, lors de réunion avec la fédération bancaire de France, Arnaud Montebourg a demandé aux banques de davantage s’engager auprès de ses petites structures, qui souffrent elles aussi de cette crise. De son côté, le président de la FBF, a tenu à réaffirmer que « le développement du crédit aux PME et TPE était au cœur des stratégies de chacune des banques françaises » et que « la France était le pays de la zone euro où la progression de l’encours de crédit aux entreprises a été la plus significative depuis 2008 ».