Les taux élevés constatés sur les marchés monétaires peinent à être modérés par la Banque Centrale Européenne. En effet, la politique mise en place et défendue par le patron de la BCE, Mario Draghi se révèle insuffisante.
Il y a de cela un an, les autorités promettaient de tout mettre en place pour préserver l’Euro et maintenir par la même occasion durant des mois les taux directeurs à un niveau très bas. Cette promesse ne semble plus suffire à calmer la situation ou encore à contenir l’incertitude des taux des marchés financiers. À cet effet, jusqu’à présent il n’y a pas de changement de stratégie prévue par la BCE. Elle compte rester sur sa lancée pour l’instant c’est-à-dire : aucun prélèvement des intérêts à moyen terme.
Cela dit, on peut tout de même lire entre les lignes qu’un changement d’attitude est prévisible dans les mois prochains. Hormis les pronostics envisagés sur les effets d’une hausse progressive, les marchés de taux subissent aussi les conséquences de la diminution du niveau de liquidité qui permet au secteur bancaire de pouvoir couvrir des transactions en temps réel. Ainsi, la BCE devra donc songer à changer de stratégie en lançant une nouvelle LTRO, ou encore une nouvelle opération de financement à long terme. Une stratégie qui permettrait de répondre temporairement à la question sur la diminution des liquidités bancaires. En effet, cette suggestion stratégique, n’est d’ailleurs plus une option, car les responsables de la BCE, ont annoncé avoir déjà songé à cette hypothèse de LTRO.
Ainsi donc, cela se fera sur trois ans avec de bonnes modalités de financement pour les établissements financiers. En 2008, dès son arrivée au poste de patron de la Banque, Mario Draghi, avait posé comme premier acte son soutien très généreux en faveur des banques européennes, afin de leur permettre de continuer à reste dans le jeu dans un marché interbancaire en pleine phase d’assèchement. Alors, c’est par ses deux LTRO que la BCE a pu injecter près de 1 000 milliards d’euros dans le système bancaire.
Aujourd’hui pour arriver à contenir ces taux de marché, plusieurs issues favorables se présentent à l’institution de Francfort et la plus populaire de toutes serait de baisser de 0,25% le taux de refinancement. Un choix qui n’est pas exclut par le Mario Draghi, le Patron de la Banque Centrale Européenne.