Le dernier rapport de la banque centrale européenne permet de confirmer que la fraude par la carte bancaire baisse depuis un certain nombre d’année. Cependant, on ne pourrait pas en dire autant pour les délits sur les transactions à distance qui s’opèrent surtout en France.
La France toujours aussi exposée
La baisse de la fraude par carte continue sa progression depuis l’année 2007, grâce à l’emploi des moyens et mesures plus sécurisés. En effet, selon les données récentes de 2011, les cas de fraude à la carte ont coûtés près 1,16 milliards d’euros aux pays de la zone SEPA. Un espace unique regroupant 32 pays européens. Ce chiffre marque un recul de 5,8% comparé à l’année antérieur. Cela dit, même si les délits à la carte sont en fortes baisses, il n’en demeure pas moins que la France fait toujours partie des pays les plus exposés pour ce délit.
Selon le rapport toujours, la part de la fraude en France sur la période de 2011 était de 3.553 euros pour une détention de 1.000 cartes de crédit. La moyenne SEPA quant à elle est de 1.418 euros, sans prise en compte des grandes différences. En outre, selon les analyses du rapport, la plupart des fraudes a lieu lors d’un règlement par internet ou par téléphone.
L’internet et le téléphone, deux canaux non sécurisés
Les pays les plus avancés en termes d’utilisation des cartes de paiement sont ceux où le délit par la carte est le plus répandu. En effet, cela concerne de prime abord les règlements en CNP c’est-à-dire par internet ou par téléphone. Pour la France, cela représente en moyenne 63% de ces cas. En sus de cela, il y a aussi la fraude par les terminaux de paiement, qui elle s’est intensifié vers des pays où l’expansion des paiements via un code PIN pour plus de sécurité n’est pas très répandu.