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Faillite bancaire : quelles solutions pour réduire la facture ?

La création d’une cellule d’Autorité européenne de résolution des faillites des banques est une nécessité selon les résultats de l’étude commandée par les Verts européens.

faillite-bancaireLes européens se posent sans cesse la question de savoir : pourquoi la crise bancaire a-t-elle prise cette ampleur de désastre budgétaire ? À cet effet, l’étude commandée par les Verts européens du Parlement tente d’avancer une explication. Dans cette optique, le bureau berlinois Finpolconsul s’est donc plongé sur une analyse minutieuse de sept banques en faillite, soit BFA Bankia, Banco Popular, Piraeus Bank, Banco de Valencia, Alpha Bnak, EFG Eurobank et Laiki Bank. Elles sont toutes des banques à l’échelle européenne de taille moyenne et à vocation régionale.

Selon donc les analyses de l’étude, leur sauvetage aurait coûté près de 90 milliards d’euros et qu’elles dégageront aussi près de 35 milliards de pertes au final.  Ainsi, l’économiste Joachim Dubel, poursuit en se demandant quelles économies le contribuable aurait pu faire, si les investisseurs privés avaient fait partir du plan de sauvetage de ces établissements. Sa réponse est plutôt sévère : « à force d’hésiter sur la participation ou non des créanciers obligataires et malgré le soutien de la BCE, la facturé n’a cessé d’augmenter ». En Grèce par exemple, près de 20 milliards d’euros a été ainsi perdu ce qui représente près de 15% du PIB national du pays.

L’étude pense qu’il faut voir les effets d’un lien étroit entre les investisseurs institutionnels et le gouvernement. Il ne s’agit plus de perdre du temps et de faire sans cesse des ajournements de la part des gouvernements. Les Vert Allemands dénoncent clairement la position rétrograde et traditionaliste du ministère des Finance de freiner la création d’une Autorité commune de mise en faillite des banques proposées par la commission européenne. Pour les Allemands « ils ont peur qu’elle provoque de nouveaux mouvements de transferts financiers, alors que l’étude prouve que si une autorité de résolution européenne intervenait, il y aurait de l’épargne d’argent ». précise un porte-parole des Verts du Bundestag.

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